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© Audrey Bourdier

À LA DÉCOUVERTE DE L'ÎLE DE SKYE

Notre séjour débute à North Berwick où nous récupérons le van. La veille, nous y avons passé la nuit avec que Ian, le propriétaire des vans, ne nous remette les clés, après un petit cours de conduite à gauche au gré des ronds-points et autres difficultés du village. Après environ 15 minutes, nous sommes fin prêts à partir commencer notre périple. Direction Sligachan pour notre première nuit en van : une journée sur la route nous attend puisque nous roulons près de 2h34 pour rejoindre Glencoe, notre premier arrêt. Mais d'abord, nous faisons un petit arrêt au Loft Cafe & Bakery : un charmant petit café pour se réchauffer !

NB : j'ai eu l'excellente idée de me faire une tendinite au talon d'achille juste avant le départ. Il est du coup possible que les durées mentionnées ne soient pas tout à fait exactes si vous aimez galoper 🙃

Réservation du van : Puffin Campers

Localisation : North Berwick

S'y rendre : des trains assurent la liaison avec Edimbourg en environ 1h

Tarif : nous étions hors saison et les prix étaient très compétitifs par rapport à ce que nous avions trouvé ailleurs (mais il me semble qu'ils ont un peu augmenté depuis...)

© Audrey Bourdier

GLENCOE & EILEEN DONAN CASTLE

Notre premier arrêt se situe dans la vallée de Glencoe, paysage typique et incontournable des Highlands Ecossais. La vallée offre plusieurs sentiers de randonnée pour tous types de niveaux. Nous nous garons sur le parking des Three Sisters (très vite rempli, attention !), la vue est déjà saisissante. Pourquoi three sisters? Car trois montagnes très rapprochées se font face. Nous entreprenons la randonnée de la Hidden Valley. A cette époque de l'année, l'herbe n'est pas verte comme je l'imaginais, mais des teintes orangées/jaunes se sont emparées des immenses plaines, donnant à l'endroit un immense charme. Pendant une bonne heure et demie, nous grimpons donc, encore et toujours, dans un décor sublime. Puis, le sommet apparaît et le charme opère : nous nous retrouvons au milieu de ces monts enneigés. Nous restons un bon moment contempler avant de rebrousser chemin : nous pourrions poursuivre l'ascension, mais ma cheville ne le permet malheureusement pas !

Nous nous remettons en route, direction le très célèbre Eileen Donan Castle. Il est déjà presque 18 heures et nous ne pourrons donc pas le visiter. Ce n'est pas très grave, car c'est surtout son cadre qui lui confère son charme, entouré de montagnes... Et il n'est autorisé de lancer le drône sur ce lieu qu'une fois ses portes fermées ! Nous nous amusons à le découvrir sous tous ses angles. Il est majestueux.

Nous repartons direction Glen Coe, cette fois-ci le village, et trouvons un petit parc avec une table de pique-nique. La chance est avec nous puisqu'il fait beau, et nous profitons donc d'un premier pique-nique au bord de l'eau, avant de partir nous garer sur un petit emplacement non loin du village. Nous sommes seuls au monde, avec notre thé, et ne tardons pas à nous endormir ravis de cette première journée.

Notre journée commence donc à Sligachan et ses célèbres cascades. Le temps est tout ce que l'on attend d'un périple en Ecosse : brumeux, voire un peu pluvieux, mais l'atmosphère qui s'en dégage rend le paysage très charmant. Ce matin, nous n'allons pas nous épuiser : une petite promenade dans les sentiers boueux nous mène en seulement une dizaine de minute au pied de jolies petites cascades où nous nous retrouvons seuls au monde.

Après une bonne demi-heure de marche depuis le centre-ville, nous voici au pied du téléphérique : 32 € l'aller-retour pour quelques minutes de montée/descente... Bienvenue en Norvège ! 🙃 On lit qu’il est possible de monter à pied : mais il fait déjà presque nuit, nous n’avons pas de raquettes et la montée semble longue et sportive. Nous optons donc pour la petite cabine jaune direction les sommets de la ville !

Arrivés en haut, la vue est spectaculaire et nous fait oublier instantanément les dépenses pour y parvenir. On arrive sur l'une des montagnes qui surplombe la ville et les Fjords alentours. L'église arctique se détache totalement du paysage... On en prend plein les mirettes.

Si la majorité des gens restent à proximité du funiculaire, nous décidons de nous aventurer davantage dans la montagne. Quelques groupes de raquettes semblent avoir la même idée, mais nous avons de bonnes chaussures et la neige est très facilement praticable. Après quelque dix minutes de marche, nous nous retrouvons seuls au monde (ou presque), face à un fjord magnifique et un coucher de soleil époustouflant. Le spectacle est magnifique : en face, le ciel semble embrasé de teintes rose-orangé. Derrière nous, la neige apparaît turquoise, d'un bleu que je n'avais encore jamais eu la chance d'observer. My Aurora Forecast indique de très faibles probabilités d'activités atmosphériques ; on relativise, déjà émerveillés par la scène qui se déroule sous nos yeux.

Après plus d'une (ou deux ?) heures de contemplation, nous rejoignons le centre de la ville. Nos résolutions de cuisiner à la maison pour limiter les frais tombent à l'eau, puisque nous décidons de partir manger une pizza chez 📍 Peppes. Peut-être pas la meilleure adresse de notre séjour, mais très réconfortante après une grosse journée dans le froid. À peine installés à la table, nous réalisons qu'il est en fait... 18 heures ! Ici, et à cette période de l'année, le soleil se couche à 16 heures, ce qui décale considérablement notre rythme. On a faim à 17 heures, et on tombe de fatigue à 22 heures. 🫢

 

Après le repas, et bien déterminés à maximiser nos chances de voir ces aurores visiblement capricieuses, nous décidons de tenter notre chance et de nous rendre au 📍parc Folkeparken, à 25 minutes à pied de notre logement. L'app annonce désormais une probabilité de 20%, et m'envoie même une notification me prévenant de l'éventualité d'apercevoir des aurores en cas de ciel dégagé. 20%, ce n'est pas énorme me direz-vous, mais sait-on jamais ?

 

L'absence de pollution lumineuse (une nuit noire, en somme) étant l'une des conditions indispensables à la bonne vision d'une aurore, nous arrivons donc, frontale allumée, au bord de l'eau, au milieu de la nature. Quelques photographes y sont déjà installés. L'appareil photo monté sur le trépied, nous trouvons un petit siège pour deux sur lequel nous pouvons nous allonger. L'attente dans le froid commence ! Nous ne savons pas vraiment quoi chercher, et après plus d'une heure d'attente, on sent très bien les -7°C. Les probabilités continuent de diminuer, le ciel est totalement noir, nous finissons par renoncer et décidons de rentrer.

 

AURORES   1 - 0   NOUS

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