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© Audrey Bourdier - Norvège

À LA DÉCOUVERTE DE TROMSØ

Après une escale de 12 heures à Oslo, direction l'aéroport pour notre vol pour Tromsø. Le vol est rapide, environ 1h30. Notre hôte airbnb, Rolf, se propose de venir nous chercher pour nous éviter les transports. Nous acceptons avec plaisir la proposition qui nous évite le stress des navettes à l'arrivée. Dans la voiture, nous regardons les prévisions d'aurores boréales pour les prochains jours. Les statistiques ne sont pas bonnes : faible activité atmosphérique, intense couverture nuageuse... Nous comprenons que voir des aurores risque d'être compromis. Naïvement, je n'avais même pas envisagé l'éventualité de ne pas en voir. Pourtant, cela arrive souvent, même dans "la ville des aurores".  Notre hôte semble néanmoins étonné de ces prévisions ; et nous indique qu'à Tromsø, les estimations changent très vite, et qu'elles ne sont que partiellement fiables. C'est donc emplis d'espoir que nous partons à la découverte de la ville.

Découverte de la ville et funiculaire Fjellheisen et chasse aux aurores.

Bagages à peine déposés, nous partons arpenter les rues de Tromsø au décor si surprenant. À notre grande surprise, la ville en elle-même n'est pas si charmante ; si ce n'est que le centre est bordé d'un sublime Fjord qui rend la ville assez féérique.

 

Après avoir sillonné les rues, nous nous rendons au 📍FRØ café, une bonne adresse qui propose des assiettes de petits pancakes avec une mousse de fruits ainsi que de très bons Kanelbullar, ces fameux roulés à la cannelle qu'on associe volontiers aux pays nordiques. L'endroit est chouette, mais le ton est donné : ne pas s'attendre à des petits cafés aux décors cocooning comme cela peut être le cas au Danemark et dans notre imaginaire des pays du nord : ici, les coffee shop sont simples, efficaces, mais franchement pas super cosy.

 

Après ce petit goûter, direction 📍le téléphérique Fjelheisen, très célèbre pour sa vue imprenable sur la ville. Nous traversons donc le pont et passons devant un bâtiment à l'architecture très étrange : la cathédrale arctique de Tromsø. Un peu déroutante de prime abord, son architecture imposante et unique lui confère un certain charme !

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Après une bonne demi-heure de marche depuis le centre-ville, nous voici au pied du téléphérique : 32 € l'aller-retour pour quelques minutes de montée/descente... Bienvenue en Norvège ! 🙃 On lit qu’il est possible de monter à pied : mais il fait déjà presque nuit, nous n’avons pas de raquettes et la montée semble longue et sportive. Nous optons donc pour la petite cabine jaune direction les sommets de la ville !

Arrivés en haut, la vue est spectaculaire et nous fait oublier instantanément les dépenses pour y parvenir. On arrive sur l'une des montagnes qui surplombe la ville et les Fjords alentours. L'église arctique se détache totalement du paysage... On en prend plein les mirettes.

Si la majorité des gens restent à proximité du funiculaire, nous décidons de nous aventurer davantage dans la montagne. Quelques groupes de raquettes semblent avoir la même idée, mais nous avons de bonnes chaussures et la neige est très facilement praticable. Après quelque dix minutes de marche, nous nous retrouvons seuls au monde (ou presque), face à un fjord magnifique et un coucher de soleil époustouflant. Le spectacle est magnifique : en face, le ciel semble embrasé de teintes rose-orangé. Derrière nous, la neige apparaît turquoise, d'un bleu que je n'avais encore jamais eu la chance d'observer. My Aurora Forecast indique de très faibles probabilités d'activités atmosphériques ; on relativise, déjà émerveillés par la scène qui se déroule sous nos yeux.

Après plus d'une (ou deux ?) heures de contemplation, nous rejoignons le centre de la ville. Nos résolutions de cuisiner à la maison pour limiter les frais tombent à l'eau, puisque nous décidons de partir manger une pizza chez 📍 Peppes. Peut-être pas la meilleure adresse de notre séjour, mais très réconfortante après une grosse journée dans le froid. À peine installés à la table, nous réalisons qu'il est en fait... 18 heures ! Ici, et à cette période de l'année, le soleil se couche à 16 heures, ce qui décale considérablement notre rythme. On a faim à 17 heures, et on tombe de fatigue à 22 heures. 🫢

 

Après le repas, et bien déterminés à maximiser nos chances de voir ces aurores visiblement capricieuses, nous décidons de tenter notre chance et de nous rendre au 📍parc Folkeparken, à 25 minutes à pied de notre logement. L'app annonce désormais une probabilité de 20%, et m'envoie même une notification me prévenant de l'éventualité d'apercevoir des aurores en cas de ciel dégagé. 20%, ce n'est pas énorme me direz-vous, mais sait-on jamais ?

 

L'absence de pollution lumineuse (une nuit noire, en somme) étant l'une des conditions indispensables à la bonne vision d'une aurore, nous arrivons donc, frontale allumée, au bord de l'eau, au milieu de la nature. Quelques photographes y sont déjà installés. L'appareil photo monté sur le trépied, nous trouvons un petit siège pour deux sur lequel nous pouvons nous allonger. L'attente dans le froid commence ! Nous ne savons pas vraiment quoi chercher, et après plus d'une heure d'attente, on sent très bien les -7°C. Les probabilités continuent de diminuer, le ciel est totalement noir, nous finissons par renoncer et décidons de rentrer.

 

AURORES   1 - 0   NOUS

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